
Le 25 novembre, journée mondiale contre les violences faites aux femmes, marque les 1 an du lancement de la grande cause nationale consacrée à l'égalité entre les femmes et les hommes.
Faire de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat était un engagement présidentiel.
L'engagement d'une myriade d'acteurs
La campagne de communication - qui sera (re)diffusée en TV, presse, radio, affichage et digital à partir du 24 novembre soir - rappelle l’engagement d’une myriade d’acteurs mobilisés sur le terrain pour accompagner et protéger les victimes de violences : soignants, forces de l’ordre, avocats, magistrats, répondants du 3919, associations.
L’objectif est de favoriser la libération de la parole des femmes en rappelant l’ensemble des relais de confiance à leur disposition.
En parallèle de la campagne, des témoignages vidéos de professionnels engagés sur le terrain pour accompagner et protéger les victimes de violence...
- major de police
- procureur de la République
- responsable de centre d’hébergement d’urgence
Quelques chiffres sur les inégalités femmes/hommes
- 25 % d’écart de salaires entre les femmes et les hommes, dont 9 % non expliqués
- 30 % des femmes à temps partiel contre 8 % des hommes
- 3 % de femmes présidentes d’entreprise
- 65 % de garçons dans les filières universitaires scientifiques et sportives
- 1 femme décède tous les 3 jours sous les coups de son conjoint
- 62 000 viols et tentatives de viols en 2016
Avancées principales depuis 1 an
- Obligation de transparence sur les écarts de salaire pour les entreprises ;
- Obligation de consacrer une enveloppe de rattrapage salarial en faveur des femmes en cas d’écarts ;
- Sanction en cas de différence persistante après 3 ans ;
- Multiplication par 4 du nombre de contrôles de l’inspection du travail sur le sujet, en passant de 1 700 à 7 000 contrôles par an.
- La question du congé paternité sera traitée après l’amélioration du congé maternité - priorité du Gouvernement - notamment pour les exploitantes agricoles et les travailleuses indépendantes. Il s’agit de prendre en compte les spécificités de leurs activités, pour adapter le congé maternité à leurs besoins.
- Action contre le harcèlement de rue : création de l’infraction d’outrage sexiste, sanctionnée par une amende allant de 90 à 750 euros ;
- Ouverture d’une plateforme de signalement en ligne accessible 24h/24 et 7j/7 pour les victimes de violences, harcèlement, discriminations pour faciliter le dépôt de plainte ;
- Allongement du délai de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs ;
- Protection des mineurs de 15 ans : la qualification du viol pourra être directement déduite du jeune âge de la victime ;
- Lancement d’une grande campagne de communication gouvernementale appelant les témoins de violences à agir et à ne pas rester dans le silence.
- Mise en place d’unités de prise en charge globale du psycho-trauma, avec 10 unités pilotes sur l’ensemble du territoire, afin d’assurer un accompagnement et une prise en charge adaptés des victimes de violences.